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plan b3 arc 1600 1969 002C’est en véritables pionniers qu’ils ont cru en la station des Arcs achetant leur appartement sur plans. Les propriétaires ont aussi modelé l’esprit des Arcs qui perdure depuis plus de quarante ans. Une épopée !

C’est de la rencontre de Robert Blanc, berger, enfant du pays,  avec Roger Godino, promoteur immobilier et d’ architectes de renom comme Bernard Taillefer que  naitra la station des Arcs. C’était aussi un défi que de celui de construire sur un terrain vierge une station, d’hiver et d’été, sportive et culturelle. Un défi relevé aussi par les propriétaires arcadiens. Car au fur et à mesure que se dessinaient les contours d’une construction avant-gardiste, ces derniers entraient dans l’écriture de ce roman d’aventure et d’imagination. Il en fallait pour prendre le risque d’acheter leur appartement sur plans. Casses-cous, enjoués, libres, ces précurseurs ont bien souvent connu Robert Blanc, les pionniers, et tous les vieux de la veille.

Les propriétaires ont eu confiance en l’avenir de la station, on parié dessus, et ils ne se sont pas trompés !  « Il n’y avait encore que du béton, mais les plans étaient parfaits », se rappelle Pierre-Marie, propriétaires aux Belles Challes. « J’ai investit dans deux appartements, et je ne regrette absolument pas ! Ils sont si fonctionnels… ». Certains racontent, comment aux prémices du mouvement Robert Blanc parlait de son projet : une perle parsemée d’or blanc. Car tout est né de relations. De nombreux propriétaires l’ont rencontré à Courchevel par exemple, d’autre sur une ascension du Mont Blanc

immeuble bellecote arc 1800 vers 1970

Une fois installés, ces même propriétaires faisaient venir leurs amis, qui à leur tour investissaient. « Il y avait aussi la célèbre Princesse Murat, Pauline, dont les cocktails à son domicile arcadien restent encore dans les mémoires », raconte Jean-Pierre, l’un des plus anciens propriétaire d’Arc 1600. Godino, voulait une station d’actionnaires et non de financiers. La promotion, la meilleure, se faisait par le bouche à oreille, c’est ainsi que la station s’est peuplée. On se sentait arcadiens !  Arc 1600 en 1968, composée encore aujourd’hui de plus de 80 % de propriétaires. 1974 pour Arc 1800, puis 1980 pour Arc 2000. Jusqu’à cette époque, tous se connaissaient. La station vivait fort, transpirait de dynamisme et de magie. Robert Blanc en tête, en tant qu’ animateur numéro un . . . Il savait s’y prendre, il avait même fait édité à destination des plus grand journaux, comme le figaro, une publicité poignante pour attirer la clientèle dans cette station sportive et familiale. Et la vie de famille se vivait de façon inoubliable aux Arcs. Des souvenirs à chaque vacances scolaires de ces enfants qui ont appris à nager à la piscine de la Coupole !  L’été était aussi extraordinaire les enfants y découvraient tous les sports. Certains ont même rencontré aux Arcs leur futurs conjoints alors qu’ils était amis d’enfance à l’occasion des vacances. Si aujourd’hui un cap, celui du temps est franchi, les propriétaires sont maintenant grands parents, et transmettent un héritage d’altitude aux futurs générations. Lesquelles ont aujourd’hui dans le sang cette passion des Arcs.

les arcs, été comme hiver on y revit, on y revient

On y revit, on y revient ! Tel est le slogan de l’affiche d’époque des Arcs. Station familiale et sportive, les Arcs n’étaient à l’époque qu’une immensité blanche. De Bourg-Saint-Maurice, dans les années 1960, un télésiège montait à la station d’Arc 1600. Il n’y avait sur le terrain vierge que l’hôtel Beguin, où les rares chalet comme « chez Beliou », qui cuisinait des omelettes au four. Au début, il n’y avait pas de remontée mécanique, puis deux tires-fesses et le célèbre télésièges en bois du Gollet à Arc 1600, le premier construit sur le site. Quelques années plus tard, en 1974, un téléski réputé très raide prenait place de long du télésiège actuel de Comborcière. Les propriétaires ont cru au projet grâce à l’un des critères fabuleux, celui de séjourner skis aux pieds « Le domaine offrait un potentiel incroyable ».  Nous montions avec Robert Blanc, ski sur le dos. Ce dernier avait créé le ski évolutif. Nous faisions aussi du grand ski avec Patrick Vallençant, pionnier en alpinisme, le skieur de l’impossible ! ». Ouverture de couloirs, ski hors pistes, il n’y avait alors que cela. Tous fonctionnait avec des déposes en hélicoptère depuis l’altiport, à l’époque ce n’était pas interdit. « L’emplacement jouait aussi son rôle d’aéroport avec une piste atterrissage prévue pour les hélicoptères. Un coup de Godino toujours à l’avant garde, pour accueillir les voyageurs».

 

en collaboration avec Marie Héritier

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